Dans le but de stimuler la croissance rapide des technologies de l’information et de la communication en Afrique, l’Union africaine des télécommunications (UAT) s’engage à promouvoir leur développement. L’UAT se compose actuellement de 51 États membres et 61 membres associés, parmi lesquels figurent des opérateurs télécoms. Récemment, le Togo a adopté une loi pour adhérer à cette Union, devenant ainsi un nouvel ajout à ses rangs.

Le Malawi a récemment officialisé son adhésion à l’Union africaine des télécommunications (UAT) en ratifiant sa Constitution et sa Convention, selon les médias locaux. Nancy Tembo, ministre malawite des Affaires étrangères, a signé ces documents, ce qui accorde au Malawi des droits et des privilèges essentiels décrits dans les statuts de l’UAT. Ces avantages comprennent une participation complète à toutes les activités, réunions et conférences de l’Union, ainsi que le droit de présenter des candidats à des postes électifs, y compris la possibilité d’élire et d’être élu au Conseil d’administration de l’Union.

Il convient de rappeler que la Constitution et la Convention sont les bases fondamentales de l’UAT. Le Malawi les avait déjà signées lors de la création de l’organisation en 1999 au Cap, en Afrique du Sud. Cependant, ces documents ont été révisés en 2014 à Harare, au Zimbabwe. Désormais, tous les membres, y compris les membres fondateurs comme le Malawi, doivent officiellement ratifier cette version révisée. À ce jour, 27 États membres l’ont déjà fait.

 » L’Union africaine des télécommunications (UAT) s’est engagée à renforcer sa collaboration avec le Malawi ainsi qu’avec tous les pays qui ont pris cette initiative audacieuse. Cette mesure est considérée comme essentielle pour renforcer les capacités nationales, élaborer des politiques et établir des cadres réglementaires favorables à la transformation numérique à travers le continent africain. Grâce à son adhésion à l’UAT, le Malawi pourra désormais bénéficier pleinement de l’expertise et du soutien des autres États membres afin de stimuler la croissance des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette collaboration vise à promouvoir l’innovation et à accélérer le progrès socio-économique dans le pays.  » a laissé entendre le secrétaire général de l’UAT, John Omo.