Ezra Chiloba, qui avait pris les rênes de l’Autorité des communications en septembre 2021, a été suspendu le 18 septembre suivant pour des allégations de corruption, avant de présenter sa démission un mois plus tard.

La recherche d’un nouveau directeur général est actuellement en cours au sein de l’Autorité des communications du Kenya (CA). Dans une annonce récente datée du 27 octobre, la CA a exprimé sa quête d’un leader à la fois dynamique et visionnaire pour occuper cette fonction clé. Le rôle principal du directeur général sera de superviser le développement, la mise en œuvre et l’évaluation des plans d’activité stratégiques visant à réguler et à promouvoir le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Kenya.

Les candidats intéressés par le poste de directeur général de la CA devront remplir des critères exigeants, notamment être titulaires d’une licence en télécommunications ou dans un domaine connexe, justifier d’au moins dix ans d’expérience professionnelle pertinente, incluant un minimum de cinq ans à des postes de direction, posséder une solide expertise dans les domaines de la régulation, des télécommunications, des TIC ou de la radiodiffusion, ainsi que maîtriser les applications informatiques.

Cette démarche pour trouver un nouveau directeur général intervient peu de temps après la démission d’Ezra Chiloba, qui occupait le poste depuis septembre 2021. Il avait été suspendu de ses fonctions le 18 septembre en raison de l’obtention d’un prêt hypothécaire de 25 millions de shillings kényans (environ 167 000 dollars) sans l’approbation préalable des autorités supérieures, en violation de la procédure. En attendant la nomination d’un successeur, Christopher Wambua, le directeur des communications et des affaires publiques de l’organisme de régulation, assure l’intérim.

L’Autorité des communications a souligné l’importance cruciale du succès de la fonction de directeur général pour la croissance, la compétitivité et l’inclusivité du secteur, ce qui profitera en fin de compte aux consommateurs, aux acteurs de l’industrie et à l’économie nationale.