L’automatisation serait une menace pour l’emploi dans les pays en développement. Selon Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale, 70% des postes sont menacés de disparition à court et à moyen terme.
Les progrès technologiques s’ils apportent le développement, ne sont pas sans conséquences sur le monde de l’emploi. Au Kenya par exemple, le numérique a poussé à la suppression de 1340 postes seulement en 2016, et ce n’est pas le seul secteur qui est concerné. Les ressources humaines se trouvent de moins en moins indispensables, dans un contexte ou ces progrès permettent d’aller toujours plus vite, plus loin et plus efficacement.
Jim Yong Kim, Président de la Banque mondiale, a affirmé lors d’une conférence à Milken Institute (Californie) « que les deux tiers des postes qui existent aujourd’hui dans les pays en développement seront détruits par l’automatisation ».
Les pays dans lesquels le coût de la main d’œuvre est faible sont les plus menacés. La Banque mondiale cite l’Ethiopie qui pourrait perdre 85% de ses emplois, la Chine, 77% et la Thaïlande, 72%.
En ce qui concerne les prévisions, aucune date n’a été communiquée. Toujours est-il que ces mutations devraient intervenir à long ou à moyen terme et nous n’en sommes qu’au début de ce processus.
A cet effet, Jim Yong Kim rassure que « les décideurs politiques sont engagés dans une course contre la montre. »