Selon le rapport de mobilité d’Ericsson pour 2023, l’adoption de la technologie 5G en Afrique (hors Afrique du Nord) connaîtra une augmentation spectaculaire au cours des cinq prochaines années, avec une multiplication par 47.
Les abonnements 5G, qui s’élevaient à 3 millions en décembre 2022, devraient atteindre 140 millions d’ici 2028. Ces chiffres excluent cependant les données de l’Afrique du Nord, qui sont incluses dans la catégorie du Moyen-Orient dans le rapport. En tenant compte des pays d’Afrique du Nord tels que l’Égypte, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, le nombre total d’abonnements 5G sur le continent africain devrait dépasser largement les 120 millions.
La population jeune et nombreuse de l’Afrique, associée à une forte demande de connectivité, stimule les investissements croissants des opérateurs de télécommunications nationaux et favorise la démocratisation d’Internet. Ces investissements ouvrent des opportunités de croissance pour les fournisseurs de services, en particulier dans les domaines des données mobiles avancées et des services à valeur ajoutée tels que la banque mobile et les paiements mobiles. Bien que l’Afrique du Sud, le Kenya et le Nigeria aient été parmi les premiers pays à adopter la 5G, plus de dix autres pays africains déploient actuellement des réseaux à haut débit.
Malgré les perspectives prometteuses de la 5G, des défis majeurs subsistent, notamment le coût élevé des appareils compatibles, le faible niveau de culture numérique et une couverture réseau inégale, en particulier dans les zones rurales et isolées. Par conséquent, les réseaux 4G continueront de dominer les nouvelles souscriptions jusqu’en 2028, représentant plus de la moitié de tous les abonnements mobiles à la fin de cette période. Ils remplaceront progressivement la technologie 2G prédominante, notamment dans les zones rurales.