Au fil des dernières années, le Kenya s’est affirmé comme un pionnier de la révolution numérique en Afrique, arborant l’un des écosystèmes des technologies de l’information et de la communication (TIC) les plus dynamiques au niveau mondial.
Récemment, le gouvernement kényan a dévoilé ses plans pour la création imminente d’un centre d’excellence dédié à la formation numérique de la main-d’œuvre du secteur public. Eliud Owalo, ministre de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique (visible au centre de la photo), a tenu une réunion cruciale avec une délégation du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de Microsoft Corporation pour discuter de cette initiative ambitieuse.
L’objectif principal de cette réunion était de discuter des détails de la mise en place de ce centre, dont la mission est de doter les fonctionnaires des compétences numériques nécessaires pour catalyser la numérisation du gouvernement.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan directeur pour le numérique 2022-2032 du Kenya et intervient trois mois après la signature d’un partenariat entre le gouvernement kényan et le PNUD. Ce partenariat cible des domaines clés essentiels pour favoriser une transformation numérique inclusive, notamment la formation et le renforcement des compétences, la gouvernance des données, l’administration en ligne, la création d’emplois et le développement d’entreprises numériques.
Une fois pleinement opérationnel, ce centre permettra aux fonctionnaires de l’État de tirer parti des outils numériques de manière plus efficace pour offrir des services publics de qualité aux citoyens. Le but ultime est d’accélérer la transformation numérique de l’économie kényane et de réduire de manière significative le taux de chômage. Selon les prévisions d’Accenture pour l’Afrique (Africa iGDP Forecast), d’ici 2025, le secteur numérique au Kenya devrait contribuer à hauteur de 1 400 milliards de KES (9,5 milliards de dollars), soit 9,24 % du PIB du pays.