Au Kenya, le gouvernement s’engage activement dans plusieurs initiatives visant à rendre les services numériques largement accessibles à sa population. L’une de ces initiatives consiste en un partenariat avec le secteur privé pour produire localement des smartphones abordables, disponibles au prix de 40 $.
Lors de sa visite à l’usine de SpaceX à Los Angeles, le président kényan, William Ruto, a pressé Starlink, un fournisseur d’accès Internet par satellite, de réduire ses tarifs afin de permettre une utilisation plus répandue de ses services au Kenya.
Starlink avait lancé ses services commerciaux dans le pays en juillet dernier, proposant une connexion Internet par satellite au coût mensuel de 6 500 shillings kényans (44,2 $), avec des frais uniques de matériel de 89 000 shillings et des frais de livraison de 3 100 shillings. Ces tarifs peuvent s’avérer prohibitifs pour de nombreux Kényans, en particulier dans les zones rurales.
La démarche de William Ruto vise à accélérer l’adoption de l’Internet à haut débit au Kenya, avec l’objectif de faire de la technologie numérique un moteur du développement socio-économique du pays. Le gouvernement bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale et collabore étroitement avec le secteur privé pour mettre sur le marché des smartphones fabriqués localement, disponibles à un prix abordable de 40 $.
William Ruto souligne que Starlink offre une solution prometteuse pour permettre un accès universel à Internet en surmontant les obstacles traditionnels liés à l’infrastructure. Il est convaincu que cet investissement peut considérablement améliorer la connectivité à haut débit dans les régions éloignées, les écoles et d’autres institutions à travers le pays, libérant ainsi le potentiel de l’économie numérique kényane.Envoyer un message