En vue d’accélérer la transformation numérique de l’Afrique, le géant chinois Huawei a annoncé avoir rejoint l’initiative Smart Africa Alliance (l’Alliance de l’Afrique Intelligente), le 18 juillet 2016. Il interviendra en tant que conseiller des TIC en faisant profiter de son expertise de spécialiste en solutions technologiques.

Le partenariat entre Huawei et Smart Africa Alliance s’articulera autour de trois axes à savoir :

  •  L’amélioration des infrastructures TIC sur le continent
  • La promotion de la connaissance
  • Le partage et le transfert de connaissances.

Jimmy Pang, vice-président de Huawei, s’exprimant sur la nécessité d’un tel partenariat, a soutenu que : « nous continuerons à soutenir l’initiative de Smart Africa, en collaborant avec tous les intervenants liées pour accroître la connectivité de l’Afrique, et ensemble construire une Afrique intelligente ». D’autant plus que selon lui, « la clé pour accélérer l’économie numérique de l’Afrique est d’améliorer l’infrastructure des TIC, d’améliorer la digitalisation de tous les secteurs, et de promouvoir la connaissance le partage et le transfert de compétences. »

                                                     Jimmy Pang, vice-président de Huawei / CREDIT : DR

Smart Africa est un engagement entre les chefs d’État et de gouvernements africains en vue d’accélérer le développement socio-économique durable de l’Afrique. Ses membres fondateurs sont l’Union Africaine, l’Union Internationale des Télécommunications, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, la GSM Alliance, l’ICANN, l’Union Africaine des Télécommunications et les Secteurs Privés.

Présenté par S.E.M. Paul Kagame, Président du Rwanda, le lundi 18 juillet, le manifeste de Smart Africa s’inscrit autour de 5 principes à savoir : mettre les TIC au centre du programme national de développement socio-économique; améliorer l’accès aux TIC en particulier à large bande ; améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence à travers les TIC; mettre le secteur privé prioritairement et tirer parti des TIC pour promouvoir le développement durable.