Shapoorji-Pallonji a démontré son savoir-faire dans la construction d’infrastructures numériques en Afrique. La société a réalisé avec succès des projets numériques en Égypte, au Ghana et en République démocratique du Congo. C’est donc à juste titre que le Gabon a décidé, depuis quelques moments, de s’attacher les services de cette structure en vue de construire un centre de données national pour accélérer la transformation numérique
Le gouvernement gabonais avance dans ses projets visant à établir un centre de données national. Le jeudi 29 juin, un protocole d’accord a été signé avec la société indienne Shapoorji-Pallonji pour la construction de cette infrastructure numérique.
Cette signature intervient environ quatre mois après la visite d’une délégation du groupe Shapoorji-Pallonji au Gabon. Lors de cette visite, les membres de la délégation ont proposé au gouvernement leur expertise dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques, y compris les centres de données. Il convient de noter que la société a déjà réalisé des projets similaires en Égypte, au Ghana et en République démocratique du Congo (RDC).
Dans le cadre de son objectif de faire du Gabon un hub numérique en Afrique centrale, le gouvernement gabonais prévoit la construction d’un centre de données national. Ce projet s’inscrit dans le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT) pour la période 2021-2023, qui vise notamment à structurer les investissements en infrastructures numériques et à numériser l’administration gabonaise.
La construction du centre de données national aura plusieurs avantages pour le Gabon. Elle renforcera l’infrastructure numérique du pays, améliorera la sécurité des données et réduira la dépendance à l’égard des centres de données étrangers. De plus, cela contribuera à accélérer les ambitions de transformation numérique des autorités gabonaises.