Le président-directeur général de La Poste, Jean Éric Raynard Ndama, annonce la bonne santé financière de l’entreprise, toujours active et soutenue par l’État. Cependant, dans une démarche visant l’autonomie financière et la réduction de la dépendance aux subventions gouvernementales, le conseil d’administration s’est réuni le 11 janvier pour examiner divers aspects, dont l’exécution budgétaire jusqu’à octobre 2023, le plan d’entreprise « Restauration 2026 », le plan d’action 2024, le projet de budget 2024 et le nouvel organigramme de La Poste S.A.
Au cours de cette réunion, La Poste S.A. a défini ses axes d’action pour les trois prochaines années, s’alignant sur le plan d’entreprise « Restauration 2026 » doté d’un budget d’environ 10 milliards de francs CFA. L’entreprise s’engage à moderniser ses services postaux et financiers, les adaptant aux normes d’un monde de plus en plus numérisé, où les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle central dans la croissance et la compétitivité.
Le PDG, Jean Éric Raynard Ndama, souligne que le plan d’entreprise vise à replacer l’Humain au cœur de la stratégie de redéploiement, reconnaissant le rôle crucial du personnel. La dignité des employés sera restaurée en tenant compte des contentieux sociaux en cours et en établissant un dialogue social permanent.
La dématérialisation des processus métier est une ambition majeure, avec trois piliers principaux à entièrement numériser : les activités postales/services postaux, les activités financières/services financiers postaux, et la poste numérique. La transformation numérique s’annonce comme le principal défi, nécessitant des investissements rapides pour mettre à niveau l’infrastructure numérique de La Poste S.A. L’entreprise sollicite le soutien financier et technique de l’État-propriétaire dès le premier trimestre 2024 pour assurer le succès de son plan d’affaires 2024-2026.