En 2018, l’Ouganda a lancé une initiative visant à enregistrer les cartes SIM de ses abonnés, initialement en se basant sur leurs numéros d’identification nationaux (NIN). Par la suite, le gouvernement a renforcé cette mesure en introduisant des éléments biométriques.
Récemment, la Commission des communications de l’Ouganda (UCC) a fixé une date butoir au 12 novembre pour que les abonnés des services de télécommunications ougandais enregistrent leurs cartes SIM, concernant plus de 330 000 cartes SIM.
Abudu Sallam Waiswa, responsable du service juridique et de la conformité à l’UCC, précise que cette action vise spécifiquement les clients dont l’enregistrement de leur carte SIM est incorrect. Ceux qui ne respectent pas cette réglementation verront leur numéro désactivé jusqu’à ce qu’ils se présentent physiquement dans les centres de service avec une carte d’identité nationale.
En mai 2023, le gouvernement ougandais a publié de nouvelles réglementations visant à simplifier les procédures d’enregistrement des cartes SIM. Ces réglementations obligent également les opérateurs à contacter les clients dont les enregistrements sont incorrects dans un délai de 180 jours à compter de la date de publication.
Cette démarche gouvernementale a pour objectif de renforcer la sécurité dans le cyberespace national, notamment en réponse à l’augmentation rapide de l’utilisation des services de communication électronique et à la montée des cas de fraudes liées à ces services.