Le secteur de l’assurance automobile en Algérie est en pleine mutation. En effet, le Bureau Unifié Automobile Algérien (BUAA) a annoncé le lancement imminent du constat amiable électronique dénommé, E-constat. Cette innovation, qui vise à remplacer le traditionnel constat papier, promet de simplifier considérablement la déclaration des accidents de la route et d’accélérer les procédures de remboursement.
Un projet porté par le BUAA
Le BUAA, en tant qu’acteur clé de la digitalisation des services d’assurance en Algérie, est à l’origine de ce projet novateur. Selon Walid Saoud, directeur général du BUAA, « des propositions de projets sont à l’étude pour être soumises prochainement à l’Union Algérienne des Sociétés d’Assurances et de Réassurances (UAR) et à la Commission de Supervision des Assurances (CSA) en tant qu’organe régulateur. Il s’agit notamment du E-constat, un projet majeur visant à mettre en place le constat amiable électronique ».
Les avantages du constat amiable électronique
Le passage au constat amiable électronique présente de nombreux avantages. On peut citer entre autre un énorme gain de temps. La déclaration d’un accident sera plus rapide et plus simple grâce à la digitalisation des procédures.
Ensuite la réduction des erreurs car le risque d’erreurs de saisie est diminué, ce qui facilite le traitement des dossiers.
Nous avons aussi la traçabilité, d’autant plus que chaque constat étant enregistré de manière électronique, la traçabilité des informations est améliorée.
Enfin, l’accessibilité car le constat amiable électronique pourra être réalisé à tout moment et depuis n’importe quel endroit disposant d’une connexion internet.
Un pas vers la modernisation des services d’assurance
L’introduction du constat amiable électronique s’inscrit dans une démarche plus globale de modernisation du secteur de l’assurance en Algérie. Cette initiative devrait contribuer à améliorer la satisfaction des assurés et à renforcer la compétitivité du marché.
Les prochaines étapes
Le BUAA qui compte en son sein 13 sociétés d’assurance publiques et privées, travaille actuellement sur les modalités techniques de mise en œuvre de ce projet. Une fois les différentes parties prenantes (assureurs, régulateurs) consultées et les aspects juridiques clarifiés, le constat amiable électronique pourra être déployé à grande échelle.