Un groupe de sénateurs américains a récemment proposé un projet de loi visant à renforcer la coopération en matière de cybersécurité entre le Département de la sécurité intérieure des États-Unis et les pays signataires des Accords d’Abraham, dont le Maroc fait partie.
Baptisé « Abraham Accords Cybersecurity Cooperation Act », ce projet de loi a pour objectif de renforcer la résilience face aux cybermenaces et de promouvoir le partage d’informations, l’assistance technique et les exercices conjoints en matière de cybersécurité. Au Maroc, où la cybermenace est prise au sérieux, le nombre de cyberattaques a considérablement augmenté ces dernières années, en particulier visant les établissements publics et les PME.
Les sénateurs américains estiment que cette législation contribuera à renforcer les défenses collectives en matière de cybersécurité contre les menaces partagées, notamment celles provenant de pays hostiles tels que l’Iran. Ils soulignent que la cybersécurité est un problème mondial qui nécessite une coopération internationale, et que cette législation facilitera le partage d’informations et la coordination des réponses aux cyberattaques. Les Accords d’Abraham, qui favorisent une coopération sans précédent en matière de sécurité entre les États-Unis, Israël et les partenaires arabes, ont contribué à établir une paix durable au Moyen-Orient et ont encouragé la coopération économique.
Les sénateurs soulignent que cette nouvelle loi renforcera la capacité à protéger les infrastructures critiques et contribuera à assurer une plus grande sécurité dans la région. Alors que les cybermenaces évoluent constamment, il est essentiel de mettre en place une réponse collective pour faire face à ces défis croissants. Cette coopération renforcée entre le Maroc et les États-Unis en matière de cybersécurité permettra de mieux protéger les systèmes informatiques, de prévenir les cyberattaques et de garantir la sécurité des infrastructures essentielles.