La Côte d’Ivoire et FrieslandCampina ont signé une convention de partenariat visant à développer la chaîne de valeur laitière en Côte d’Ivoire. La convention a été conclue entre le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) et FrieslandCampina, en présence de responsables de l’entreprise venus des Pays-Bas.

La convention prévoit la création du Centre néerlandais d’expertise laitière en Côte d’Ivoire (NDEC-CI). Ce centre collaborera avec le projet Pro Lait et le Centre d’expertise et de spécialité lait situés à Ouangolodougou, dans le nord du pays. L’objectif est de répondre aux attentes des éleveurs et des acteurs de la chaîne de valeur laitière en Côte d’Ivoire.

Le NDEC-CI sera structuré de manière tripartite, impliquant les universités, les écoles agricoles et les institutions de recherche, les éleveurs et les acteurs de la chaîne de valeur laitière, ainsi que l’État de Côte d’Ivoire. L’objectif est de développer un secteur laitier fort, structuré, durable et respectueux de l’environnement.

FrieslandCampina est une coopérative néerlandaise de produits laitiers fondée en 1892. La coopération entre le MIRAH et FrieslandCampina a déjà permis la formation et le renforcement des capacités de formateurs et d’éleveurs ivoiriens dans les domaines de la conduite d’un élevage laitier, de la production et de la transformation laitière, ainsi que de la gestion d’entreprises.

La Côte d’Ivoire dépend à 83% des importations de lait et de produits laitiers, malgré une production locale estimée à 34 109 tonnes équivalent lait (TEL). Pour réduire cette dépendance et renforcer la sécurité alimentaire de la région, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) accorde une attention particulière à la production laitière. Dans le cadre de sa Politique nationale de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), la Côte d’Ivoire a pour objectif d’augmenter la production locale de lait frais de 35%, de transformer 50% de la production locale et de créer 35 000 emplois directs et indirects dans les six prochaines années.