Récemment, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a appréhendé un individu nommé D.S.A, soupçonné d’être impliqué dans une fraude liée à une transaction bancaire d’un montant de 429 008 000 FCFA. Cela souligne une fois de plus la prévalence des ‘brouteurs’ (hackers) en Côte d’Ivoire.

L’affaire a été révélée lorsqu’une entité spécialisée dans le financement de projets a détecté des virements frauduleux lors de l’examen de ses états financiers. Ces transactions suspectes, d’un montant total de 429 008 000 FCFA, étaient destinées à plusieurs entreprises non répertoriées dans ses registres officiels.

Face à cette découverte, l’entité a immédiatement signalé l’incident à sa banque et a entrepris des démarches pour obtenir des informations complémentaires sur ces virements.

La partie lésée a décidé de déposer une plainte auprès de la PLCC pour élucider les responsabilités. L’institution financière a confirmé avoir reçu des notifications de paiement via le compte de messagerie habituel, validant ainsi ces transactions frauduleuses. Confrontée à cette situation anormale, la partie lésée a intenté une action judiciaire auprès de la PLCC pour établir les responsabilités.

Les enquêtes conjointes menées par la PLCC et le Laboratoire de Criminalistique Numérique ont abouti à l’identification de D.S.A. Après son interpellation et son transfert aux locaux de la PLCC, le suspect a fait l’objet d’un interrogatoire approfondi. Malgré les preuves accumulées au cours de l’enquête, D.S.A nie toute implication dans cette fraude. Bien qu’il reconnaisse être le seul utilisateur de l’adresse e-mail de validation des paiements, il nie être l’auteur des confirmations de paiement.

Finalement, le suspect a été présenté au parquet du Pôle Pénal Économique et Financier pour répondre des allégations de fraude sur transaction bancaire, impliquant la somme importante de 429 008 000 FCFA.

Cette affaire met en lumière l’importance croissante de renforcer la sécurité des transactions financières, surtout dans un contexte où la technologie est de plus en plus exploitée à des fins malveillantes. La collaboration continue entre les autorités et les institutions financières demeure essentielle pour prévenir de telles fraudes et maintenir la confiance dans le système financier.