Le 11 mai 2023, la troisième édition de la Journée internationale des femmes et des filles des sciences a été célébrée à l’hôtel Azalaï à Marcory. L’événement a pris la forme d’une conférence visant à sensibiliser les jeunes filles à l’amour et à l’apprentissage des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.
Cette initiative, organisée chaque année à la même période depuis trois ans, est le fruit de la collaboration entre IHS Côte d’Ivoire, l’un des principaux acteurs des télécommunications du pays, et la Direction de la vie scolaire du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.
Cette année, plusieurs centaines de participantes, issues des lycées et collèges de la Drena 2 d’Abidjan, ont assisté à l’événement. Au programme, des panels de discussion, des partages d’expérience avec des intervenants tels que la blogueuse Edith Brou, des ateliers et des séances de coaching. Des allocutions ont également été prononcées, dont celle d’Emilie Kouadio, chargée de l’entrepreneuriat en milieu scolaire au sein de la Direction de la vie scolaire. Elle a encouragé les jeunes filles en déclarant : « L’avenir du monde et le positionnement de chaque pays reposent sur les sciences et les mathématiques. Il est très important pour vous de vous y intéresser et de contribuer ainsi, à votre niveau, au développement et à un meilleur positionnement de votre pays. Lancez-vous sans hésiter dans l’apprentissage de ces matières qui vous permettront d’avoir confiance en vous. »
L’objectif principal de la conférence était donc de motiver les jeunes filles à choisir des matières STEM et à envisager des carrières scientifiques à long terme, afin qu’elles puissent également contribuer aux progrès scientifiques.
En fin de compte, cette initiative vise à renforcer la présence des femmes dans le domaine scientifique en Côte d’Ivoire, où elle est actuellement évaluée à 17% selon un rapport récent de l’UNESCO.
Pour Fatim Cissé, directrice générale d’IHS Côte d’Ivoire, il est essentiel que « les femmes et les jeunes filles ne soient plus marginalisées dans les domaines scientifiques en raison de leur genre. Vous devez prendre conscience que vous avez votre place dans la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. »
En 2021, 500 jeunes filles de Korhogo avaient été sensibilisées, et en 2022, à Yamoussoukro, elles étaient estimées à 600 jeunes filles.