En Côte d’ivoire, l’amélioration de la gestion de l’état civil passe par une identification formelle de chaque individu vivant sur le territoire. C’est du moins ce qui ressort de le rencontre entre le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko et les agents de plusieurs autres ministères.

Au terme de la rencontre qu’il a eu avec ses collaborateurs des ministères de la Défense, du Budget, des Infrastructures économiques, du Transport, de l’Education et de l’Economie numérique et de la poste, le ministre a annoncé un projet d’identification de toutes les personnes vivant sur le territoire ivoirien. « Nous venons d’avoir une réunion interministérielle pour travailler sur un projet important qui est la mise place d’un identifiant unique pour les populations vivant en Côte d’Ivoire et donc la création d’un fichier général d’identification », a-t-il précisé.

Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité

Ce projet a plusieurs avantages aux dires du ministre. D’une part, il permettra d’apporter une sécurité plus accrue pour chaque citoyen mais aussi aux documents administratifs : « Chaque Ivoirien a un numéro de sorte que l’Ivoirien qui perd son permis de conduire, son extrait ou tout autre document administratif, dès qu’il donne ce numéro, on puisse retrouver tous ces papiers parce que tout sera numérisé. »
D’autre part, il apportera plus de flexibilité dans les relations entre l’Etat et les populations, si l’on s’en tient aux propos du ministre en charge de l’économie numérique et des postes, Bruno Koné : « C’est un élément important de modernisation de la vie publique en Côte d’Ivoire. Cela va faciliter la vie des citoyens. Cela va faciliter la relation entre l’Etat et les citoyens et puis cela va améliorer fortement la sécurité de notre pays. A partir de cet identifiant, il est plus facile de remonter les opérations qui se font et éventuellement de traquer des personnes qui auraient commis des infractions par ci par là ».

Au terme de cette rencontre de travail, le ministre Hamed Bakayoko a promis que l’échantillon de cet outil devrait voir le jour dans les six prochains mois.