Les tarifs d’interconnexion et de terminaison d’appel, représentant les coûts que se facturent mutuellement les opérateurs télécoms pour permettre aux utilisateurs de communiquer sur divers réseaux, sont plafonnés à 0,52 shilling au Kenya.Réagissant à cela, l’Autorité des communications du Kenya a récemment décidé de réduire ces tarifs. À partir du 1er mars 2024, les tarifs de terminaison mobile et fixe seront limités à 0,41 shilling par minute pour les appels locaux, comparativement aux 0,58 KES par minute actuels.
Ces nouveaux tarifs s’appliqueront exclusivement au trafic vocal local, couvrant les appels à l’intérieur du Kenya. Ils auront une durée de validité de deux ans dès leur mise en vigueur, et les opérateurs doivent ajuster leurs accords d’interconnexion d’ici le 1er février 2024, conformément à cette décision et les soumettre à l’Autorité des communications.
Cette décision découle d’une évaluation de l’environnement économique en cours et des tendances du marché des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif est de concilier la stimulation de l’investissement et la sauvegarde des droits des consommateurs.
Selon l’Autorité, cette initiative devrait bénéficier à la fois aux consommateurs et aux opérateurs. Les consommateurs auront accès à des services plus abordables, tandis que les opérateurs pourront concevoir des offres plus compétitives.
Cette démarche vise également à dynamiser l’adoption et l’utilisation des services de communication électronique au Kenya. Les statistiques montrent que le pays compte 66,4 millions d’abonnés actifs à la téléphonie mobile au quatrième trimestre 2022/2023, avec une hausse de 4,1 % du trafic vocal mobile domestique, atteignant 82,7 milliards de minutes, comparé à l’exercice précédent.