Les acteurs du secteur des télécommunications au Burkina Faso se sont réunis à Ouagadougou pour les assises nationales sur la régulation des communications électroniques. L’objectif ? Améliorer la qualité des services offerts aux citoyens et renforcer le cadre réglementaire du secteur.

Un enjeu majeur pour le développement du pays

La qualité des services de communication électronique est un enjeu crucial pour le développement économique et social d’un pays. Au Burkina Faso, comme dans de nombreux autres pays en développement, l’accès à un internet haut débit et à des services de téléphonie mobile fiables est essentiel pour stimuler l’innovation, favoriser l’inclusion numérique et améliorer la vie quotidienne des citoyens.

C’est Madame Aminata Zerbo/Sabane, Ministre de la Transition Digitale, qui a officiellement ouvert ces assises, le 2 novembre 2024, en représentation du Premier ministre, Monsieur Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela. Placé sous le thème: « Renforcement de la régulation pour une meilleure qualité de service dans le secteur des communications électroniques », ces assises se dérouleront sur 3 jours.

Sidi-Mohamed Galiam Ouedraogo, directeur général des Communications électroniques du ministère de la Transition Digitale des Postes et des Communications électroniques a déclaré: « Le thème retenu reflète l’urgence et l’importance de nos travaux. Il nous appartient de trouver des solutions concrètes et durables pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs, tout en favorisant l’innovation et en soutenant la compétitivité des acteurs du secteur ».

Des défis à relever

Les participants aux assises ont souligné les défis auxquels le secteur est confronté, notamment :

•la qualité des services : les utilisateurs se plaignent souvent de la qualité des connexions internet, des coupures fréquentes et des tarifs élevés.

•la couverture réseau : certaines zones du pays sont encore mal desservies, limitant l’accès aux services numériques.

•la régulation : le cadre réglementaire existant peut nécessiter des ajustements pour s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins des consommateurs.

Des solutions pour l’avenir

Pour répondre à ces défis, les participants aux assises ont identifié plusieurs pistes de réflexion :

-renforcer la régulation. Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire plus adapté, capable de garantir la qualité des services et de protéger les consommateurs.

-favoriser la concurrence. Une concurrence saine entre les opérateurs est essentielle pour stimuler l’innovation et faire baisser les prix.

-investir dans les infrastructures. Le déploiement de nouvelles infrastructures de télécommunications est indispensable pour améliorer la couverture réseau et la qualité des services.

-sensibiliser les populations. Il est important de sensibiliser les populations aux enjeux du numérique et de les former à l’utilisation des outils numériques.

Un engagement fort des autorités

Le gouvernement burkinabè a réaffirmé son engagement à améliorer la qualité des services de communication électronique. Les assises nationales constituent une étape importante dans cette démarche. Les conclusions de ces travaux serviront de base à l’élaboration de nouvelles politiques publiques visant à développer un secteur numérique performant et inclusif.