Dans son désir de modernisation numérique, le gouvernement algérien travaille à renforcer l’infrastructure numérique du pays. Jusqu’à l’année dernière, l’Algérie comptait trois centres de données partagées, mais en début d’année, Algérie Télécom en a ouvert un nouveau dans la région de Constantine.
Pour répondre à la demande croissante en services numériques et en connexion rapide émanant des entreprises et des institutions locales, le Conseil des ministres a donné son aval à un projet de construction d’un nouveau centre de données par Huawei, une entreprise technologique chinoise. Cette initiative s’inscrit dans un projet global du gouvernement visant à simplifier les procédures administratives, à promouvoir la transparence dans la gestion publique et à cibler précisément les besoins du pays dans tous les domaines.
Le but est également de promouvoir la « société de l’information » en améliorant les infrastructures, les télécommunications et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Cette démarche devient de plus en plus cruciale alors que l’Algérie, comme beaucoup d’autres pays africains, se trouve confrontée à une pénurie de centres de données pour répondre à une demande grandissante en connectivité et services numériques. En 2017, le gouvernement avait annoncé son projet de construire un centre de données de renommée internationale, et cette nouvelle étape illustre son engagement continu dans ce domaine.