Ahmad Farroukh a joué un rôle essentiel au sein de la société libanaise Investcom, une entreprise de télécommunications, de 1995 jusqu’à son acquisition par le groupe MTN en 2006. À la suite de cette acquisition, M. Farroukh a gravi les échelons pour occuper plusieurs postes de direction au sein de MTN, notamment en tant que directeur général de MTN Nigeria et de MTN South Africa.
Cependant, l’histoire récente le voit se tourner vers les tribunaux pour poursuivre MTN Group, son ancien employeur, qu’il accuse de ne pas lui avoir versé les indemnités de départ, évaluées à environ un million de dollars, lorsqu’il a quitté l’entreprise en 2015. La date de la première audience pour cette affaire est fixée au 16 octobre.
Le litige prend racine dans les événements d’Investcom, la société libanaise de télécommunications acquise par MTN en juillet 2006. M. Farroukh était un collaborateur d’Investcom depuis 1995, et la société avait établi un programme d’indemnisation en cas de départ, remplaçant ainsi un régime de retraite pour les employés quittant l’entreprise. Selon ce programme, les employés recevaient un mois de salaire pour chaque année de service.
En 2015, alors qu’il était directeur général de MTN South Africa, M. Farroukh a démissionné en raison de pressions exercées par les employés qui demandaient de meilleures conditions de travail. À l’époque, il avait accumulé 19 années de service au sein de l’entreprise et s’attendait à recevoir son indemnité de départ conformément au programme. Cependant, MTN a argué qu’il ne remplissait pas les nouvelles conditions pour bénéficier de l’indemnité de départ, car la politique avait été modifiée. Dorénavant, l’indemnité n’était versée qu’en cas de non-renouvellement de contrat ou de séparation mutuelle. M. Farroukh soutient que cette modification n’avait jamais été portée à sa connaissance.
Ahmad Farroukh espère que justice lui sera rendue dans cette affaire, bien qu’il émette des doutes quant à une possible intention dilatoire de la part de son ancien employeur. Il a souligné que de nombreux cas similaires avaient abouti au paiement des indemnités par MTN.