Selon un rapport publié par Ericsson sur les prévisions de croissance du secteur du mobile en Afrique Subsaharienne, la technologie 4 G tardera à prendre ses marques dans cette région. Ce retard est essentiellement dû à la libéralisation des spectres de fréquence aux services de télécommunication, qui tarde à se mettre en œuvre.

Sur les 48 pays qui composent l’Afrique subsaharienne, seuls 25 sont couverts par la 4G. Ericsson explique cette situation par le fait que la Télévision Numérique Terrestre (TNT) tarde à être lancée dans de nombreux pays. Pourtant, ce lancement permettra de libérer le spectre de fréquence qu’utilise la télévision, et d’élargir celui des services de télécommunication.

La 4G restera encore peu présente jusqu’en 2022, poursuit Ericsson, les connexions haut-débit étant assurées essentiellement par la 3G. Pour ce qui est des technologies de connexion de base que sont le EDGDE et la 2G, leur usage connaitra une baisse, au cours des six prochaines années, sans pour autant disparaitre.

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Les prévisions d’Ericsson annoncent également une augmentation du trafic des données mobiles de 55%. Avec une croissance démographique et une population essentiellement jeune, l’Afrique Subsaharienne devrait pouvoir réaliser de meilleurs « performances », poursuit le rapport. Mais de nombreuses contraintes empiètent sur cette progression. Ce sont entre autres les faibles investissements, le faible taux d’urbanisation de certaines zones, les régions difficiles d’accès.