L’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a organisé un webinaire pour sensibiliser les acteurs économiques aux enjeux de la protection de la propriété intellectuelle sur les réseaux sociaux, le jeudi 14 novembre dernier.
Dans un monde de plus en plus digitalisé, où les réseaux sociaux occupent une place centrale, la question de la propriété intellectuelle se pose avec acuité. Pour répondre à cette problématique, l’OAPI a organisé un webinaire dédié à ce sujet, réunissant des experts, des juristes et des acteurs du numérique.
Les réseaux sociaux, un terrain miné pour la propriété intellectuelle
Les intervenants ont rappelé que les réseaux sociaux, bien qu’étant des outils de partage et de communication, ne sont pas exempts de risques en matière de propriété intellectuelle. Le partage non autorisé d’œuvres protégées par le droit d’auteur, comme des musiques, des images ou des textes, constitue une infraction pouvant entraîner des poursuites judiciaires.
Les conseils des experts
Clyphendie Pierre-Louis et Caroline Lefebre, de l’Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC), ont souligné l’importance d’obtenir une autorisation préalable de l’auteur avant d’utiliser une œuvre protégée. Elles ont également rappelé l’existence de conventions internationales telles que la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques et la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle.
Sensibiliser pour mieux protéger
Pour les expertes canadiennes, la sensibilisation est la clé pour assurer le respect des droits d’auteur sur les réseaux sociaux. Les utilisateurs, les entreprises et les créateurs doivent être informés de leurs droits et de leurs obligations. Elles ont également souligné l’importance d’une collaboration entre les plateformes numériques et les ayants droit pour mettre en place des mécanismes de rémunération équitable.
Les défis à relever
Si la sensibilisation est essentielle, elle ne suffit pas. Les plateformes numériques ont un rôle crucial à jouer dans la protection de la propriété intellectuelle. Les intervenants ont suggéré que ces plateformes mettent en place des outils permettant de détecter plus facilement les contenus illégaux et de rémunérer les créateurs dont les œuvres sont utilisées.