Au Zimbabwe, le gouvernement s’est engagé à réduire l’écart de la fracture numérique en encourageant la production et la distribution de smartphones plus abordables. En effet, c’est lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’examen du plan stratégique 2024 du ministère des TIC, qui s’est tenu le lundi 30 septembre dernier que Tatenda Mavetera, ministre zimbabwéenne des TIC, a souligné l’importance d’un accès équitable aux technologies numériques.
« L’amélioration de la connectivité doit être complétée par l’accès à des appareils abordables et efficaces », a-t-elle déclaré.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Zimbabwe dispose d’un indice d’infrastructures numériques moyen, mais des efforts restent à faire pour améliorer l’accès des populations aux services numériques. Le gouvernement zimbabwéen souhaite ainsi encourager les fabricants de smartphones à investir dans le pays afin de proposer des appareils à des prix plus compétitifs.


Par ailleurs, la ministre a évoqué la nécessité de développer des zones Wi-Fi gratuites pour élargir l’accès à internet. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’inclusion numérique et de permettre à un plus grand nombre de personnes de bénéficier des avantages des technologies de l’information et de la communication.


Il est à noter que le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Zimbabwe est déjà élevé, atteignant 97,7% selon les dernières données de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Zimbabwe (POTRAZ). Toutefois, l’accès à des smartphones performants et à un internet haut débit reste un enjeu majeur pour garantir une inclusion numérique effective.