Tizeti, une jeune entreprise basée au Nigeria, qui se spécialise dans la fourniture d’une connectivité Internet sans fil alimentée par l’énergie solaire, a récemment annoncé avoir obtenu un financement de montant non divulgué de la part du Nigeria Infrastructure Debt Fund (NIDF), une filiale de Chapel Hill Denham. Ces fonds seront déployés pour soutenir l’expansion de leur réseau dans 10 nouveaux États du Nigeria, élargissant ainsi leur couverture géographique à un total de 15 États.
Le plan de Tizeti inclut la mise en place de nouvelles infrastructures Internet dans ce qu’on appelle le « dernier kilomètre » et l’acquisition d’équipements supplémentaires dans les États ciblés, parmi lesquels Delta, Akwa Ibom, Cross River, Abia, Anambra, Imo, Enugu, Abuja, Kano et Kaduna.
L’objectif de cette initiative est de concrétiser l’engagement de Tizeti en faveur de l’inclusion numérique en Afrique en offrant une connectivité haut débit abordable, en particulier dans les régions sous-desservies. La société avait également exprimé son ambition de s’étendre dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, notamment la Côte d’Ivoire et le Togo, et de lancer une introduction en bourse, pour laquelle elle avait estimé avoir besoin de 50 millions de dollars.
Au mois de mai, Tizeti a signé un accord de partenariat avec Microsoft pour connecter environ 5 millions de personnes au Nigeria et en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’initiative « Airband ». En novembre 2022, la startup a également conclu un accord avec l’opérateur de satellite français Eutelsat pour fournir de l’Internet à haut débit au Nigeria via des bornes Wi-Fi.
Kendall Ananyi, fondateur et directeur général de Tizeti, a souligné que l’expansion de leur réseau favorisera le développement durable, la création de valeur, une meilleure connectivité, ainsi qu’un réseau d’inclusion numérique plus étendu.
À noter que le Nigeria compte actuellement 159,03 millions d’abonnements aux services Internet, avec 86,9 millions d’utilisateurs de haut débit, ce qui équivaut à un taux de pénétration de 45,7 %, selon les données officielles les plus récentes de la Nigerian Communications Commission (NCC).