Dans un monde où les fausses nouvelles font les gros titres, les Nations Unies (ONU) ne restent pas les bras croisés. Grâce à la technologie et aux réseaux sociaux, elles déploient une véritable « armée numérique » pour lutter contre la désinformation.
António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, tire la sonnette d’alarme : « Il est clair que continuer comme avant n’est plus possible. » La désinformation n’est pas seulement un problème de fausses nouvelles; elle met en danger nos institutions démocratiques et nos droits fondamentaux.
Des Exemples Concrets
La mission de l’ONU en RDC, appelée MONUSCO, a déjà dû faire face à des campagnes de désinformation. Ces dernières incitaient à la violence contre les forces de maintien de la paix, notamment pendant l’épidémie d’Ebola. Face à cette menace, le Conseil de sécurité de l’ONU a dû adapter ses missions.
Au Mali, la MINUSMA, la mission de l’ONU au Mali, a organisé un événement avec des blogueurs pour lutter contre les fausses nouvelles. Près de 400 personnes y ont participé, prouvant que la lutte contre la désinformation est un enjeu majeur.
Les Outils de la Lutte
En RDC, des ateliers ont été organisés pour former les jeunes à détecter les fausses nouvelles. L’idée n’est pas seulement de réagir, mais de donner aux gens les moyens de faire face à la désinformation.
Des Cours en Ligne
L’initiative « Verified » de l’ONU propose un cours en ligne gratuit pour apprendre à se protéger contre la désinformation. Ce cours aborde plusieurs points, comme la reconnaissance des fausses nouvelles ou la protection contre les trolls sur Internet.
L’ONU ne se contente pas de réagir à la désinformation; elle prend les devants. Grâce à des outils et des formations, elle espère anticiper les menaces avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
