De nombreuses activités professionnelles voient la croissance fulgurante de l’automatisation des tâches. Une étude publiée par Harvard Business Review et réalisée par le cabinet McKinsey, révèle que certaines activités professionnelles pourraient être automatisées à une proportion estimée à 41 %, voire 51,9%, dans certains pays africains.
L’étude du cabinet McKinsey qui porte sur la place que vont occuper les robots dans les activités professionnelles a été réalisée en prenant en compte 46 pays. Il en ressort que l’automatisation des tâches et l’intelligence artificielle pourraient supprimer 1,2 milliards d’emplois à temps plein. Ce qui représente une masse salariale d’environ 14,6 trillions de $. La Chine et l’Inde sont les deux pays qui seront les plus « affectés » par cette révolution, à l’échelle mondiale.
Image utilisée à titre d’illustration /© DREn Afrique, cinq pays sont cités par cette étude. Ce sont, le Kenya (51,9%), le Maroc (50,5%), le Nigéria (48,7%), l’Egypte (45,7%) et l’Afrique du Sud (41%). Tout comme les pays dont la population connait un vieillissement, pour qui l’automatisation aura de nombreux avantages tel que le maintien d’un bon niveau de vie, les pays émergents à la population majoritairement jeune – le cas de ces cinq pays – bénéficieront aussi de cette révolution par l’augmentation des productions dans leurs industries et de leurs pib.
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Avant d’accéder à cette proportion de robotisation, il faudra résoudre un certain nombre de contraintes propres à ces pays africains. L’étude cite le coût d’accès aux technologies avancées et le cadre politique réglementaire entre autres.