La décision audacieuse de Huawei d’abandonner la compatibilité des applications Android sur ses nouveaux smartphones équipés d’HarmonyOS soulève des inquiétudes quant à son avenir sur les marchés occidentaux.
Les restrictions américaines ont déjà poussé Huawei à renoncer aux services Google sur ses récents modèles. Cependant, l’annonce récente du PDG, Richard Yu, marque un tournant majeur : HarmonyOS ne supportera plus les fichiers APK, le format des applications Android.
Cette mesure pourrait avoir des conséquences significatives en Europe et ailleurs, où l’utilisation des services Google est largement répandue. Bien que Huawei conserve sa popularité en Chine, où les services Google sont limités, la suppression du support des applications Android soulève des interrogations sur la stratégie de l’entreprise pour les marchés occidentaux.
Le fabricant chinois a déjà décidé de ne pas introduire son dernier fleuron, le Mate 60 Pro, en Europe, et certains marchés, comme la Belgique, sont désormais exclus. Cette démarche suggère soit un possible retrait, soit la nécessité d’un compromis. Huawei pourrait envisager de proposer des smartphones sous EMUI, la surcouche Android utilisée jusqu’à présent en Europe, mais cela semble être en contradiction avec sa volonté de développer son propre écosystème.