Les frais de roaming, sur les appels et SMS, entre les pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pourrait bientôt être un lointain souvenir. Pour l’heure, elle s’évertue à étudier la faisabilité d’une telle décision et ses impacts sur les pays de la zone.
La Cedeao a procédé au lancement d’une demande de manifestation d’intérêt, afin de procéder au recrutement d’un consultant qui aura la charge de mener ladite étude. L’annonce publiée dans l’hebdomadaire « Chroniques de la semaine », précise que cette annonce est valable du 05 mai au 23 juin 2016. C’est donc après cette date que l’étude de faisabilité, supervisée par l’Unité de Préparation et de Développement des Projets d’Infrastructures (PPDDU) de la Cedeao, pourra être entreprise.
Parmi les missions spécifiques de ce consultant, l’on note :
- L’analyse des opérateurs de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest
- Une étude de marché des opérateurs de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest
- Une enquête sur les tarifications internationales et les roaming au sein des Etats membres de l’Assemblée des Régulations de Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO) et la Mauritanie
- L’élaboration d’un plan d’actions pour la mise en œuvre de ce service de roaming
Au delà de la suppression des frais de roaming qui représentent un surcoût de facturation des communications pour le consommateur, cette mesure devrait permettre d’accroître les échanges commerciaux entre les pays membres que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Mauritanie et le Togo.
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De plus, elle permettra un accroissement des transferts de données entre ces États. Avec, l’expansion des services de voix sur IP tels que Facebook Messenger, WhatsApp, Viber, etc la suppression des frais de roaming peut se présenter comme une bouffée d’oxygène pour les opérateurs de télécommunication qui exercent en Afrique de l’Ouest.